Fractures bi-maléollaires
en cours de mise à jour
 

J'ai quitté les urgences et rejoint une chambre du service de chirurgie pour la préparation de l'opération.

 

Sur l'image, pas très spectaculaire, la partie gauche de ma jambe droite, c'est un peu gonflé, mais, la malléole du tibia n'est que faiblement atteinte. (Ça me voudra 16 agrafes pour la remise en place). Impossible de photographier l'autre côté, j'ai trop mal.

  © Ph.Hillion photo prise le 18 mars 2012

Le fil de l'histoire :
...il est 9h10, la chef de piste appelle ses pisteurs, qui arriveront 5min plus tard, et va chercher une chaise sur une terrasse proche.
- pendant ce temps le responsable de la sécurité et notre pisteuse, m'aide à m'asseoire avec précaution car mon pied n'est plus dans l'axe de la jambe.
- je ne vais pas fort, je deviens très pâle, je transpire et je ne suis pas loin de me trouver mal...

- les pisteurs arrivent avec leur matériel, le traîneau ne servira à rien je suis déjà sur le goudron, mais la coque pour immobiliser ma jambe est la bien venue.
- une fois immobilisé, ils me portent sur la civière de leur camionnette, pas la peine d'appeler les pompiers, ça ferai double emploi, ils vont finir le travail en m'accompagnant jusqu'au centre médical de Peisey-Vallandry
- je suis pris en charge par le médecin radiologue du centre médical de la station
- radio

Ce n'est pas ma radio, j'ai trouvé cette image sur Internet, mais c'est très ressemblant.

Moi c'est un peu plus bas côté péroné et il y a un petit morceau arraché de l'autre côté, sur la malléole du tibia. D'autre part, le décalage latérale est encore plus prononcé dans mon cas.

- une fois le diagnostique établi, le docteur prend les rendez-vous avec les urgences de l'hôpital de Bourg-Saint-Maurice (heureusement c'est dimanche et je pourrai être pris dès l'après-midi), appelle une ambulance et me branche une perf. pour me faire un peu de morphine : je déguste.
- descente dans la vallée acceptable sous morphine : ça tournicote pas mal pendant 14 kilomètres
- arrivée aux urgences, quelques prises de sang, tension etc. et enfin un box se libère.
- le chirurgien vient me faire un petit coucou et se présenter, je serai opéré dans l'après-midi
- je suis monté dans une chambre pour la préparation : les infirmières s'affairent : il faut raser la jambe et surtout il faut que je prenne une douche à la bétadine, ce qui est évidemment impossible car je ne tiens pas debout. Elles seront efficaces, et discrète en me laissant le soin de me débrouiller côté intimité.
- 15h05 je suis descendu en salle d'op
- on me propose une grande première pour moi, une péridurale que j'accepte (nous avons le choix)
- ça se passe bien et on entend tout sans rien sentir, ni voir (un champ me cache la vue)
- 1h35 plus tard, démontage des appareils, on me glisse dans mon lit pour un petit séjour en salle de réveil. Ce n'est pas vraiment le nom approprié puisque l'on ne dort pas, mais il faut que les hanches, puis les genoux, puis les chevilles et enfin les doigts de pied bougent de façon naturelle.
- cela va prendre environ 3/4 d'heure, le côté non-opéré se réveillant en premier.
- on me remonte dans ma chambre
- le résultat est là
Sur la photo, on distingue bien le travail du chirurgien, on voit aussi le drain que j'ai gardé 3 jours, jusqu'à la pose de la résine
- en fait le chirurgien attendait pour voir l'évolution de la plaie avant de poser cette satané résine. Ce n'est que mercredi 21 qu'il se décide en l'état et de faire une fenêtre de soin sur le côté gauche : ça suinte pas mal
- une infirmière est venue les deux premiers jours pour montrer comment faire les soins et les piqûres, mais il fallait s'y mettre car pour le retour, Maryvonne très fatiguée, on l'a comprend, par sa semaine de papysitting et babysitting, a préféré rentrer en région parisienne en 2 jours.
- nous avons laissé Elizabeth aux parents, en échange de bagages non obligatoire, mais cela me permettait d'allonger ma jambe.
- à part les prises de sang (plaquettes) régulières, nous n'avons plus besoin d'infirmière, Maryvonne fait cela très bien.
- prochaine étape, 15 jours d'agrafes cela suffit, je dois être pris à nouveau en main par un autre chirurgien, ce sera chose faite lundi prochain, en attendant, ma cheville tient tout à fait du rôti de porc laqué...
 
  © Ph.Hillion photo prise le 26 mars 2012

10 avril 2012

l'infirmière avait mis en place quelques steri-strip de sécurité, mais d'après elle, c'est très beau et Maryvonne pourra en enlever la moitié dimanche prochain.

Ça reste gonflé, je n'ai pas le choix, il faut que je termine le mois avec la jambe en l'air.

  © M.Hillion photo prise le 10 avril 2012

30 avril 2012

Avant d'enlever les agrafes, un coup d'oeil sur la cicatrice côté tibia.

L'infirmière est optimiste, elle me propose d'en enlever d'abord une sur deux et de garder la 6ème pour la fin.

  © Ph.Hillion photo prise le 30 avril 2012

17 octobre 2012

On vient de m'enlever la plaque, mais au moment de retirer le drain (redon) le tuyau est prisonnier d'une agrafe, un médecin sera nécessaire pour enlever l'agrafe fautive, tout ceci à vif, bonjour le plaisir...

  © Ph.Hillion photo prise le 17 octobre 2012