Peuvent porter des armoiries :
- tous les Français, hommes, femmes et enfants, mariés ou célibataires,
laïcs ou religieux, nobles ou roturiers, sous réserve de ne pas
usurper celles d'autrui.
Pour honorer mon père voici le notre.
Le blasonnement de mon écu moderne est : champ d'hermine et chef d'azur, deux lions de gueules et croix de Lorraine de gueules.
Pas trop compliqué de déchiffrer l'écu :
Pour mieux comprendre un blason :
Le casque est l'ornement extérieur le plus glorieux, à l'origine symbôle de noblesse, les souverains ont autorisés les familles roturières à le porter dès le fin du Moyen-Âge ;
Les lambrequins sont à l'origine la pièce de tissu déchiré, posée sur le casque. Ils sont désormais des éléments héraldiques à vocation décorative entourant l'écu et sont réprésentés aux couleurs du blason ;
La couronne agrémente un blason avec ou sans casque. Elle représente souvent le titre de noblesse de la famille, mais les familles roturières peuvent aussi porter une couronne (rurale ou d'agrément) ;
Le cimier se place au dessus du casque et de la couronne. Il représente les valeurs individuelles ou familiales liées au blason. Les personnes d'une même famille peuvent donc avoir des cimiers différents ;
La bannière est l'ornement dans lequel est inscrit le nom de famille. Sa présence apporte un poids supplémentaire aux armoiries, son aspect est purement ornemental.
INFORMATIONS sur le droit
L'erreur la plus communément commise est de penser que l'héraldique est le signe exclusif de la noblesse.
On retrouve, par exemple, des blasons de marchands dès le XIIème siècle. Les roturiers sont autorisés dès la fin du Moyen-Âge à agrémenter leur écu d'ornements extérieurs (Casque, Heaumes, Couronne, Lambrequins, etc.). Il s'est largement diffusé dans les familles du Tiers-Etat, notamment lors de la grande enquête de d'Hozier, commandée par le Roi Soleil entre 1696 et 1701. Environ 200.000 personnes ont bénéficié de l'enregistrement de leurs armoiries, nobles mais aussi ecclésiastiques, bourgeois, magistrats, marchands, etc.
Jurisprudence : Chacun est en droit de se composer des armoiries selon son envie et den faire usage, ces armoiries constituant légalement une propriété privée contiguë au nom. Les armoiries, marques de reconnaissance accessoires du nom de famille auquel elles se rattachent indissolublement, obéissent aux mêmes lois de transmission et de concession que le nom de famille et sont conjointement protégées contre toute usurpation. L'adoption d'armoiries nouvelles par des communes, des associations ou des particuliers n'est assujettie à aucune formalité administrative ; leur usage à long terme instaure de facto le droit de les porter. L'usage de colliers dordre et de décorations de la République dans l'ornementation extérieure des armoiries n'est acceptable que si le porteur darmoiries peut en faire état de plein droit. Explications
Des adresses pour en savoir plus et ici